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Vitrolles : Benjamin Bocconi, une voix pour sa ville






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C'est dans le quartier de la ferme de Croze à Vitrolles qu'il a grandi et c'est sous les lumières de The Voice, que les Vitrollais l'ont retrouvé. Une poignée d'années à peine sépare Benjamin Bocconi, l'une des voix de l'équipe de Florent Pagny dans l'émission musicale de TF1, des cours de solfège et de piano qu'il suivait à l'école de musique juste au-dessus de la bibliothèque Georges-Brassens. Le temps de mettre sa carrière de chanteur sur la bonne voie.





C'est dans le quartier de la ferme de Croze à Vitrolles qu'il a grandi et c'est sous les lumières de The Voice, que les Vitrollais l'ont retrouvé
. Une poignée d'années à peine sépare Benjamin Bocconi, l'une des voix de l'équipe de Florent Pagny dans l'émission musicale de TF1, des cours de solfège et de piano qu'il suivait à l'école de musique juste au-dessus de la bibliothèque Georges-Brassens. Le temps de mettre sa carrière de chanteur sur la bonne voie.

On vous croyait parisien, puis marseillais et on découvre que vous êtes vitrollais. Vous vous revendiquez d'un lieu en particulier ?

C'est vrai que lorsque je suis entré dans l'aventure de The Voice, on ne m'a pas tout de suite identifié comme quelqu'un du Sud. Tout simplement, parce que lorsque j'ai été casté pour l'émission de TF1, j'étais installé pour des raisons professionnelles sur Paris depuis un an et demi.
Mais, je suis bien originaire du Sud, je suis né à Marseille à l'hôpital de La Conception, mais j'ai grandi et toujours vécu à Vitrolles où ma famille est installée. Mes parents ont une maison à la Ferme de Croze.

Cela veut-il dire que vous entretenez toujours des liens étroits avec la ville ?

Bien sûr. J'y reviens très souvent pour voir mes parents notamment. Et puis, on peut dire que j'ai fait mes premiers pas dans la musique à Vitrolles. En effet, j'ai débuté le solfège et le piano à l'école de musique qui se trouve toujours au-dessus de la bibliothèque près de la place de Provence.
J'avais neuf ans. Je prenais aussi des cours à Fontblanche. Ma professeur de piano s'appelait Carmen Ryeda Davo. Je crois que c'est là que j'ai pris goût au chant.

Chanter, cela a toujours été votre envie, votre rêve ?

Ma famille me dit que j'ai toujours eu une belle voix. Mais c'est en faisant mes premières gammes en musique que l'envie de chanter est née pour surpasser celle de jouer d'un instrument par exemple !
Mes parents ne sont pas dans le milieu musical, j'avais une grand-mère Lucienne qui elle était chanteuse professionnelle mais je ne l'ai pas connue. En revanche, nous fréquentions une église où l'on chantait du gospel. Du coup, j'ai très vite intégré la chorale.

Le déclic irréversible vers la chanson s'est produit à quel moment ?

J'étais scolarisé à Simone-de-Beauvoir à Vitrolles. Mais en cinquième, mes parents m'ont inscrit à André-Malraux à Marseille parce que là-bas, il y avait la possibilité de faire du chant et d'intégrer la maîtrise des Bouches-du-Rhône. J'en ai fait partie rapidement. Je suivais tous les jours deux heures de chant en plus des cours. Ensuite, j'ai été choriste à l'opéra de Marseille notamment dans La Tosca et soliste dans Werther.
J'avais 13 ans. Je peux dire que c'est ma famille qui m'a poussé à faire de la scène. En 1998, mon oncle m'a inscrit à mon premier concours de chant, c'était à Salon. La marraine était Fabienne Thibeault et j'ai interprété une de ses chansons "La Serveuse automate". Cela a été mon premier tremplin, ma révélation ! Ensuite, j'ai enchaîné les concours de chant dont plusieurs fois à Vitrolles ; au pire j'arrivais toujours finaliste !

Vous avez donc fait vos premières scènes, ici à Vitrolles ?

C'est ça, j'ai commencé par faire des petites dates sur la commune et les alentours. Ensuite, avec trois autres chanteurs dont Thierry Amiel, le finaliste de l'émission "À la recherche de la nouvelle star". Nous formions le groupe "Together". On a fait les premières parties de gros concerts qui se produisaient sur Vitrolles : Imagination, Frankie Vincent, la fête de la musique.
Je me souviens d'un show extraordinaire au stade Ladoumègue en 2000, nous assurions devant des milliers de personnes le show avant l'entrée en scène d'un florilège de stars de la chanson des années 80. À partir de ce moment-là, mon bac en poche, j'ai su que je voulais travailler dans la musique. La seule évidence était que sur place je n'avais pas d'opportunité réelle de construire ma carrière.

À la faveur de quel événement majeur pour votre carrière avez-vous quitté Vitrolles ?

Après mon bac, j'étais parti poursuivre mes études d'ingénieur du son à Nice et j'ai commencé à travailler sur la Côte d'Azur dans de gros orchestres qui tournaient là-bas. Et puis, en 2010, j'ai reçu un mail d'un directeur de casting qui me disait que Pascal Obispo m'avait repéré sur une vidéo de "l'envie d'aimer" que j'avais postée sur Youtube, qu'il recherchait des voix pour sa prochaine comédie musicale "Adam et Eve"
. J'ai même reçu un message sur ma page Facebook de Pascal Obispo. Je me suis lancé dans cette aventure. Et c'est pour cela que je me suis installé sur Paris. Cela a été une expérience extraordinaire, j'ai gardé des liens avec Pascal Obispo qui m'a soutenu dans The Voice.

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