Interview de Benjamin Bocconi (The Voice) : « J’ai envie de faire un duo avec Lara Fabian »
Originaire du sud de la France, Benjamin Bocconi est auteur, compositeur et interprète. Après avoir participé en 2010 à la comédie musicale Atlantea 2013 de Sand Aubertin et d’Eric Miller dans laquelle il partageait l’affiche avec Jeoffrey Boulanger (Olympe) et celle Adam et Eve de Pascal Obispo (il était la doublure d’Adam) et avant de se lancer dans une carrière solo, le jeune homme s’est inscrit à The Voice.
Lors des auditions à l’aveugle, alors qu’il interprétait « Puisque tu pars » de Jean-Jacques Goldman il a touché Florent Pagny et Garou. L’artiste a décidé de poursuivre l’aventure avec Florent Pagny, car il lui correspondait plus artistiquement. Face à Julien Mior au moment des battles sur le titre « La quête » de Jacques Brel, il a remporté le match. Comment vit-il cette expérience ? Quels sont ses projets ? Ses envies ? Celui qui est passionné par la musique depuis son plus jeune âge et qui s’inspire des groupes comme Queen ou Muse, se dévoile, en toute simplicité… et avec beaucoup de sincérité…
TéléStar.fr : Une petite présentation sympa ?
Benjamin Bocconi : Je viens du sud. J’habite à Paris depuis deux ans. Je suis venu pour une comédie musicale et j’ai passé le casting de The Voice. J’ai été retenu , j’ai passé les auditions à l’aveugle. J’ai choisi Florent Pagny en tant que coach. Je suis donc sur les lives ce samedi 13 avril.
Comment êtes-vous arrivé sur l’aventure The Voice ?
B.B. : C’est Bruno Berberès qui m’a contacté. Il me connait déjà par rapport à la comédie musicale Adam et Eve. Il m’a proposé de passer les auditions, j’ai accepté même si je ne suis pas trop téléréalité, j’aime The Voice.
Pourquoi avez-vous choisi Florent Pagny comme coach ?
B.B. : Je l’ai choisi parce qu’il a été convainquant sur le moment. Ça c’est vraiment fait sur le moment avec les arguments que les coachs m’ont donnés. Je pense que Florent Pagny a vraiment eu les poils. Il a peut-être été le plus sincère… Je ne regrette pas de l’avoir choisi.
Outre The Voice, avez-vous participé à des castings pour d’autres émissions ?
B.B. : Quand j’étais plus jeune, à 17 ans, j’avais fait la Nouvelle Star avec Thierry Amiel que je connaissais de Marseille. On avait chanté ensemble plusieurs années et on s’est retrouvé sur Adam et Eve… On avait aussi passé le casting ensemble à Nouvelle Star, l’année où il était arrivé en finale.
Y a-t-il des tensions entre les candidats ou au contraire un véritable esprit de solidarité ?
B.B. : Ça se passe bien, il n’y a pas de rivalités. Après on ne se voit pas tous les jours. Mais il n’y a pas de tensions particulières même s’il faut se battre : c’est eux ou toi… La personne avec qui j’ai le plus d’affinités c’est la personne avec qui j’ai fait la battle. C’est quelqu’un de bien. Il y a aussi les talents de l’équipe de Florent Pagny.
Selon-vous quelles sont vos qualités pour gagner et vos faiblesses ?
B.B. : Ma qualité c’est d’avoir la niaque en fait ! J’ai envie d’aller jusqu’au bout et je vais me battre pour y arriver… Mes faiblesses ? Je suis trop perfectionniste et je peux me casser la gueule en voulant bien faire… Sur le prime qui arrive je vais faire quelque chose de déjanté, qui ne me ressemble pas vraiment mais que je sais faire.
D’après-vous, quel autre candidat est susceptible de remporter l’aventure ?
B.B. : Tout le monde a beaucoup de talent. C’est difficile de choisir. Mais dans l’équipe de Jenifer il y a beaucoup de talents favoris…
Plusieurs rumeurs annoncent que Florent Pagny est le coach qui est le moins présent avec ses talents… Est-ce le cas ? Echangez-vous avec lui ? Avez-vous son numéro de téléphone personnel ?
B.B. : Florent Pagny n’est pas présent tous les jours mais je pense qu’il est investi. Quand il est là, il le fait sincèrement. Il est droit. Il n’est pas stratégique. Par contre, on n’a pas les numéros persos de nos coachs… Je ne me vois pas téléphoner à Florent Pagny pour lui parler de ma chanson… [rires]. On passe par la prod’…
Etes-vous payé pour les shows en direct ? Pour vous ou les candidats qui habitent en dehors de Paris, la production prend-elle en charge les frais de déplacement ?
B.B. : Oui on est payé. On a des cachets d’artistes. On est normalement payé… Pour les candidats qui habitent en dehors de Paris la production prend en charge les billets d’avion et / ou train ainsi que l’hôtel… Moi non, car j’habite sur Paris.
Comment se fait le choix des chansons que vous devez interpréter en direct ?
B.B. : J’ai fait plusieurs propositions mais c’est un choix qui se fait entre moi, la production, Florent Pagny et TF1. Le choix part de moi au départ… On se regroupe pour écouter les chansons et les essayer…
Le premier show approche ! Avez-vous la pression avant ce premier direct ?
B.B. : J’ai la pression, oui. J’appréhende. C’est la première fois que je chante à la télé en direct. Je ne suis pas trop confiant mais je vais gérer la pression…
Après avoir été repéré par Bruno Berberés vous avez été la doublure d’Adam dans la comédie musicale de Pascal Obispo. Quels souvenirs en gardez-vous ?
B.B. : Ça a été une superbe aventure humaine. J’ai gardé contact avec tout le monde. L’aventure était très bien, une grosse production. Je ne regrette pas d’avoir quitté Nice pour Paris pour vivre ça…
Suite à cette expérience vous avez préparé votre premier album. Le premier titre « Mégalo » accompagné d’un clip est disponible sur la toile… Qu’évoque-t-il ?
B.B. : J’ai sorti ce titre avant The Voice pour avoir un bon timing. Pour montrer aux gens que je suis aussi compositeur. Je prépare mon album depuis la fin de la comédie musicale. Ce premier titre parle de personnes que l’on peut rencontrer dans des soirées parisiennes ou non, qui se la racontent… J’ai écrit le texte le lendemain d’une bringue, là où des personnes m’avaient un peu saoulé… C’est venu tout seul, ça a été très vite… Et puis on connait tous quelqu’un de mégalo… Une fille ou un mec…
Une date de sortie pour l’album est-elle prévue ?
B.B. : J’attends le bon moment… Il faut déjà voir comment ça se passe pour The Voice… Tout est prêt pour signer… Si je remporte The Voice, j’aimerais bien sortir mes propres chansons…
N’avez-vous pas peur de sortir un disque en cette période si difficile pour ce marché ?
B.B. : Je n’ai pas peur même si je sais que c’est dur à l’heure actuelle. Pas grand monde arrive à faire un carton, mais c’est personnel. C’est déjà une victoire de sortir quelque chose, même si ça ne se vend pas beaucoup…
Lors des répétitions des battles, Lara Fabian a pleuré… Qu’en as-tu pensé ?
B.B. : J’ai été étonné. C’est une personne que j’admire, de très sensible qui a une oreille avisée. Si elle a été touchée, c’est sincère. Et puis l’article qu’elle a mis sur magazine m’a surpris. Elle a nommé que moi, j’ai été surpris, c’est un super souvenir. Un bon point dans The Voice. J’aimerais bien faire un duo avec Lara Fabian. C’est une très très bonne chanteuse. J’aime les grandes voix. Le fait qu’elle ait été touchée, ça me donne encore plus envie de travailler avec elle…
Un message pour votre public ?
B.B. : Je remercie les gens qui m’interpellent dans la rue, qui m’envoient des messages c’est très encourageant. Hier j’étais dans ma ville natale, à Vitrolles et ils ont affiché une grande banderole. C’est génial, ça met la pression. Je remercie tous les gens qui vont me soutenir ce 13 avril ! The Voice est une expérience humaine inoubliable, un tournant artistique…
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Propos recueillis par Pierre Giacometti
